Culture TDS et aide aux professionnels

Vous êtes du milieu social ou médical ? Un étudiant socio ou journaliste ? Vous vous posez des questions sur votre pratique professionnelle ? Vous êtes juste curieux de savoir si ce que vous avez pu lire/entendre sur le TDS est vrai ? Cette partie est pour vous !

Ces dernières années les discours sur le TDS ont pas mal évolué. Pendant longtemps, cette activité n’était décrite que de manière binaire par les médias : on naviguait entre misérabilisme lorsqu’on parlait de TDS de rue et glamourisation lorsqu’on parlait d’escorting. Il n’y avait rien entre les deux, c’était noir ou blanc, les cuissardes ou les Louboutin, les allées sombres du bois de Boulogne ou les couloirs feutrés du Ritz.

Cependant, grâce notamment à l’auto-organisation des TDS, ces discours ont évolué, on nous laisse de plus en plus nous exprimer et parler des différentes réalités de cette activité. J’ai moins tendance aujourd’hui à m’arracher les cheveux quand je lis un article sur ce sujet (c’est ainsi que j’ai pu avoir enfin une magnifique chevelure).

Bien que je sois très contente de ces changements, je constate quand même que certains stéréotypes ont la vie dure et continuent d’être partagés : les TDS migrantes/travaillant dans la rue sont forcément contrôlées, la majorité des TDS a été victime de violence dans l’enfance et souffre de troubles psy, les maisons closes sont la solution, les TDS ne font pas attention à leur santé, il faut toutes les sauver, elles ont des carences affectives et ne savent pas aimer, elles finissent toutes lesbiennes/vieilles filles avec 20 chats, elles ont des problèmes avec leur père/leur frère/le boulanger du coin, coucher avec elles fait revenir l’être aimé, etc.

Ces stéréotypes peuvent avoir de lourds impacts sur la vie des TDS notamment lorsqu’il s’agit d’être confronté au milieu médical ou social. Je vous ai donné un exemple en janvier avec notre cher Hubert. Si mon article pouvait prêter à sourire, la réalité est un peu moins drôle : comment peut-on être soigné ou accompagné correctement si le professionnel face à nous est capable de sortir des m***** pareilles ? Réponse : on ne peut pas et cela peut avoir de nombreuses conséquences comme la rupture de soin ou la rupture du suivi social par exemple.

C’est pourquoi cette partie de mon site s’adresse à toute personne étant amenée à accueillir, accompagner des TDS (professionnel de l’associatif, du social ou du médical) ou à devoir en parler à un moment (journaliste, étudiants journalistes ou socio….).

Pourquoi je propose ça ?

Parce que j’ai été moi même été confrontée aux stéréotypes des soignants et parce que je vois souvent des collègues faire face aux mêmes problèmes.  Il n’est pas question de blâmer votre travail ou de me moquer de vos idées sur le TDS, nous avons tous grandis dans la même société et à moins que vous vous soyez intéressé de près à ce sujet, il est difficile de défaire tout ça. L’idée ici est de se questionner ensemble sur comment mieux travailler afin de permettre aux TDS d’être mieux accompagnées.

Je préfère passer des heures à discuter de ça en amont plutôt que de devoir aller demander des explications à un médecin, journaliste ou je ne sais quoi quand j’apprends qu’il a merdé. Je trouve que c’est plus sympathique d’avoir une longue discussion, dans un parc, un verre de vin à la main, pas vous ?

Ça fait des années que je travaille sur ce sujet, notamment grâce au milieu associatif et au final c’est devenu un de mes domaines de compétence :

  • j’ai régulièrement de passionnantes discussions avec des professionnels/des étudiants/des journalistes et cela se passe souvent très bien
  • une partie de mes travaux de recherche porte sur la déconstruction des stéréotypes (mon amour pour le fact-checking des chiffres est aussi grand que mon amour pour la raclette fumée)
  • c’était aussi le thème de mon mémoire de Master (et c’est pas pour me vanter mais j’ai eu les félicitations du jury, voilà c’est dit !)

Si vous former vous intéresse, je vous propose 3 pistes. A vous de voir ce qui correspond le mieux à vos attentes

  1. Participer à une formation à Grisélidis si vous êtes amenés à accueillir et accompagner des TDS dans le cadre de votre travail.

https://griselidis.com/node/18 .

  • Leur envoyer un mail/les appeler si vous avez une question par rapport à une personne que vous suivez déjà.

Suivant vos problématiques ils pourront soit vous aider directement, soit vous rediriger vers une structure partenaire. 

  • Me contacter moi si vous désirez qu’on voit ensemble quelles sont les idées reçues que vous avez et comment cela peut impacter votre travail (ça peut aussi être juste pour votre culture personnelle)

Nous pouvons faire ça autour d’un café, dans un parc ou alors par téléphone si vraiment ce n’est pas possible autrement (je préfère le face à face).

Dans un premier temps, je vous invite à me contacter par mail pour m’expliquer un peu quelles sont les problématiques que vous rencontrez, quelles sont les questions que vous vous posez, etc. Nous affinerons cela ensemble puis nous nous verrons pour en discuter. En fonctions de vos attentes nous verrons aussi combien de temps consacrer à cela.

Pour une rencontre en face-à-face je considère qu’il faut minimum 1h30-2h et si c’est par téléphone nous verrons en fonction de vos attentes et de vos questions.

1h30-2h : 150 euros

Attention, ce temps n’est absolument pas un temps pour se draguer ou parler de moi, de ma façon de travailler ou de ma vie. C’est une rencontre faite pour répondre à vos questions sur le TDS en général, pour voir ensemble comment vous pourriez améliorer vos pratiques professionnelles par exemple, pour parler des stéréotypes, etc.